Aquitaine Celpa va fusionner avec Euralis

Le rapprochement entre les deux structures avait été annoncé par Christian Pèes, président d'Euralis, lors de l'AG 2014 de la coopérative. « Il y a un vrai enjeu à saisir, avait-il expliqué. La demande en viande bovine haut de gamme existe, notamment au nord de la France et en Belgique. Le marché sur lequel nous nous positionnons nécessite une augmentation de notre production de 25 % d'ici deux ans. Le développement de l'élevage bovin et de l'engraissement, sur toute notre zone d'intervention, est vraiment au coeur du projet d'Euralis. »Rapprochement effectif au 1er septembre 2015Au 1er septembre prochain, ce sera fait. La coopérative d'élevage des Pyrénées-Atlantiques, réunie en assemblée générale le 20 mars, ayant voté à 98 % pour la fusion avec Euralis. Objectif : renforcer la filière bovine de qualité du Sud-Ouest et développer l'engraissement.Depuis un an, plus de 1 500 places d'engraissement ont été créées par les équipes de Celpa et d'Euralis, en vue de développer ce marché, et une centaine d'éleveurs engraissent déjà 5 000 taurillons. Un partenariat avec l'entreprise familiale belge Renmans, qui possède 296 boucheries en Belgique, 83 dans le nord de la France et 9 au Luxembourg, s'est par ailleurs confirmé.3 450 adhérents au totalLa nouvelle filière bovine, ainsi constituée, regroupera 3 000 adhérents d'Euralis, d'ores-et-déjà éleveurs de bovins, dans les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, la Gironde et le Gers, et les 450 adhérents de la Celpa. Ces derniers ont commercialisé 15 000 taurillons, vaches et veaux en 2014 et réalisé 22 millions d'euros de chiffre d'affaires. Le projet pérennisera les activités de naisseurs, naisseurs-engraisseurs et engraisseurs de la région et sera facilité par la présence de Sanders Euralis, la filiale d'alimentation animale d'Euralis.

Florence Jacquemoud